Bretagne sauvage

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Terre sauvage et lieu de ma jeunesse, la Bretagne de la pointe finistérienne a le charme brut d’un diamant de granit poli par des siècles de vent et de sel. Ici, rien ne se donne tout de suite : il faut attendre que la lumière perce les nuages, que l’averse cesse, que la marée découvre un autre visage du rivage. Des quais des villes portuaires aux grèves étirées, la région dévoile une beauté rugueuse, presque indomptable.

Dans ces paysages, chaque pierre semble chargée d’histoires, chaque falaise se dresse comme un rempart contre l’oubli. La météo change, la mer s’anime, les horizons bougent — et l’on comprend pourquoi revenir ici devient une nécessité, un appel profond. Cette lumière qui transperce la roche, ce « revient » breton, aussi captivant que radical, nourrit le regard et le souvenir.

À travers ces images, j’explore cette Bretagne vivante, sculptée par l’océan, habitée par les hommes et par les forces qui les dépassent. Une terre à la fois âpre et tendre, qui marque durablement ceux qui la traversent.

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